SEULEMENT SEPT MOIS
Notre deuxième partie de la recréation du mythe de Pyrame et Thisbé
Résumé
Seulement sept mois nous raconte la suite de l’histoire entre deux jeunes qui tombent amoureux. Cet amour sera impossible à cause du refus du père du jeune homme envers cette relation avec une femme transsexuelle.
On verra que les histoires d’amour ne sont pas toujours heureuses pour tout le monde.
SEULEMENT SEPT MOIS
Écrit par Elisa Castellsagué
Avant de lire l’histoire, il faut avertir que ce récit aborde des questions sensibles pour certains lecteurs et lectrices. L'héroïne du récit est un jeune fille transsexuelle qui tombe amoureuse d’un jeune homme qui a un père strict et discriminatoire. Être transsexuel dans notre société n’est pas encore complètement accepté. De nos jours, il y a des personnes qui n’acceptent pas qu’un homme puisse se sentir une femme ou à l’inverse. Alors, s'il vous plaît, si vous éprouvez des difficultés à lire sur ces questions, je vous conseille d'éviter cette histoire.
RÉFÉRENCES MYTHOLOGIQUES
Dans mon histoire, il y a certains détails qui font allusion à quelques références mythologiques. Pour cette raison, je veux vous las partager pour que vous puissiez comprendre vraiment le sens du récit. Cela vous permettra de vous plonger complètement dans l’histoire. En même temps, vous pourriez découvrir un peu plus sur le monde classique et tous les secrets qui se cachent arrière autant de temps.
LE PROCESSUS CRÉATIF
À continuation, je vous montrerais le processus créatif que j’ai réalisé pendant le cours de la création de mon histoire. Dans ce cas, vous pourrez voir deux dynamiques différentes du processus créatif sur le développement de Pyrame et Thisbé. Je pense que connaître et découvrir comment a été construit un récit est vraiment intéressant. Quand je lis un livre, je me pose toujours la question de combien d’heures de travail il y a derrière l’histoire que je suis en train de lire et l’effort impliqué. La récréation de ce mythe a été la plus difficile et longue, c’est pour cette raison que je veux le partager avec vous.
1.
RELIRE LE MYTHE ORIGINAL ET LES RECRÉATIONS QUE NOUS AVONS RECHERCHÉS
Le premier pas que j’ai réalisé pour écrire mon histoire a été de relire le mythe original de Pyrame et Thisbé et les recréations faites. Cela m’a permis d'obtenir mes premières idées et de décider comment je voulais conduire mon histoire sur le racisme.
2.
HISTOIRE ABANDONNÉE
Au début, j’ai essayé d’écrire un premier brouillon sur un amour impossible à cause de l’interdiction des familles. Des nouveaux voisins immigrants qui viennent de Syrie, arrivent à Barcelone. Les deux jeunes fils de chaque famille tombent amoureux entre eux, malgré tout, les familles sont contre cette relation. Ainsi ils décident d’intervenir pour l’interdire. Au cours de l’histoire, nous pouvons apprécier les discriminations dont ils souffrent à cause du fait d’être d’une ethnie différente. Finalement, un évènement se déclenche, provoquant la fin de leur histoire d’amour.
Malgré tout, je n’étais pas satisfaite de cette histoire, donc je l’ai mise de côté pour essayer d’écrire une nouvelle histoire.
3.
BLOCAGE
Au moment de reprendre l'écriture d’une nouvelle histoire, intrigue et personnages, je me suis complètement bloquée. Je ne savais pas comment développer l’histoire ni quelle intrigue créer. J’étais perdue, c’est pourquoi j’ai demandé de l’aide.
4.
DEMANDER DE L’AIDE
En septembre, j’ai demandé l’avis de ma professeure de TDR Dolors Clota et ma camarade Anna Galisteo. À cette réunion, nous avons décidé de diriger l’histoire vers la transsexualité. Nous avons accordé de donner une place à toutes ces personnes pour raconter leur propre histoire.
Quelques mois plus tard, nous avons décidé que ce mythe serait partagé. Ainsi, Anna écrira l’histoire du point de vue de la personne transsexuelle, et je représenterais le jeune homme qui tombe amoureux d’elle.
5.
ENTRETIEN AVEC UNE CAMARADE, NATALIA CAMPOS
Pour écrire la nouvelle idée de mon histoire, avant je devais parler avec Natalia Campos, une étudiante de la filière littéraire de mon lycée. Normalement, quand nous pensons à la transsexualité, nous pensons seulement à la personne qui fait le changement, mais jamais aux personnes qui l’accompagnent et vivent leur histoire avec elle.
Natalia est une jeune fille qui a vécu le changement de genre de sa sœur. Elle m’a raconté leur histoire depuis le début. Depuis petite, Noemi a toujours senti qu’elle était une femme. Le procès n'a été facile pour personne. Elle a caché qu’elle ne se sentait pas à l’aise avec son genre pendant plusieurs d’années. Natalia la voyait triste, mais elle ne connaissait pas la raison. En primaire, Noemi racontait qu’elle était homosexuelle, mais ceci n’arrivait pas à expliquer tout ce qu’elle ressentait. Au moment où elle a commencé à dire qu’elle se sentait véritablement une femme et non pas un homme, elle s’est sentie beaucoup plus heureuse.
Natalia a appris que tout c’est un procès, long ou court, mais un procès. Être à ses côtés l’a aidé à être plus forte mentalement. Elle est très orgueilleuse de sa sœur et ne cesse de l’admirer. Elle l’a accompagnée pendant tout le procès, partageant la tristesse, l’impuissance, la joie, mais toujours ensembles. Finalement, après sept années dans liste d’attente, Noemi à l'âge de 21 années, s’est fait opéré ses génitaux et a changé son prénom officiellement. Actuellement, elle s’appelle Noemi et elle a toujours été une femme.
6.
CORRIGER ET TRADUIRE LE RÉCIT
Après avoir fini mon récit, j’ai dû réviser mon histoire. Je l’ai lue plusieurs fois pour voir s’il y avait de la concordance pendant la lecture et s’il y avait des fautes d’orthographe. Une fois que j’étais satisfaite du le résultat du récit, j’ai dû le traduire en la langue française. Traduire l’histoire est toujours le processus le plus compliqué, car c’est presque impossible de traduire fidèlement le sens et les tournures des mots écrits en catalan.
7.
CHERCHER DES POSSIBLES TITRES
Finalement, j’ai décidé de nommer mon dernier récit Seulement sept mois, en faisant référence au temps qui dure leur relation et en même, en faisant allusion à notre dernière récréation du mythe, qui est le numéro sept.