LES DERNIÈRES FEUILLES JAUNES DE L'AUTOMNE
Notre recréation du mythe de Narcisse et Écho
ÉCRIT PAR ELISA CASTELLSAGUÉ
Résumé
Les dernières feuilles jaunes de l'automne nous raconte l’histoire de deux petits enfants qui se connaissent dans une forêt appelée Boèce une soirée d’août. À partir de ce moment, une belle amitié naît entre ces deux personnages avec des noms très similaires.
Au moment où ils commencent le lycée, Essicran, un des protagonistes, commence à changer comme les saisons de l’année. Il se perd entre le monde des écrans et de la célébrité, tandis que Cran l’observe depuis la distance, en pensant que ce garçon était avant son ami.
LES DERNIÈRES FEUILLES JAUNES DE L'AUTOMNE
Écrit par Elisa Castellsagué
Avant de lire le récit, vous devez savoir qu’il y a une critique des réseaux sociaux et du monde des influencers. J’ai voulu refléter la société de mes jours en écrivant une histoire où ce problème est le protagoniste. Néanmoins, c’est seulement une opinion et je ne dis pas que les réseaux sociaux sont absolument toxiques et préjudiciables et que nous ne devons jamais les utiliser. Comme toutes les choses, il y a des avantages et des désavantages.
RÉFÉRENCES MYTHOLOGIQUES
Après avoir lu le récit, nous pouvons percevoir des détails et des références qui font allusion à des faits mythologiques. J’ai décidé d’incorporer des références mythologiques pour donner une recréation du mythe plus réel. Pour cette raison, je veux vous les expliquer.
LE PROCESSUS CRÉATIF
Dans cette section, je vous montrerai le procès que j’ai suivi pour écrire mon récit. Pour moi, la chose la plus difficile à l’heure d’écrire, c’est le moment préalable, c'est-à -dire commencer depuis zéro et créer une histoire capable d'avoir l’essence du mythe choisi. Pour cette raison, je vous partage mes premières idées, certaines d’entre elles présentes dans le récit et d'autres seulement des idées passagères qui m’ont aidé à créer cette histoire.
1.
RELIRE LE MYTHE ORIGINAL ET LES RECRÉATIONS QUE NOUS AVONS RECHERCHÉS
Pour commencer, la première chose que j'ai faite pour écrire mon récit, a été de relire le mythe suivant lequel j'écrirai une histoire en me nourrissant de son essence et des récréations cherchées préalablement. Ainsi, il a été plus facile pour moi de trouver les bonnes idées et l’inspiration à l'heure de penser à mon histoire.
Le fil conducteur a toujours été le narcissisme d’un personnage avec lui-même, je m’étais questionnée quel pourrait être le principal cas de narcissisme de nos jours, et j’ai directement pensé aux portables et aux réseaux sociaux.
2.
BRAINSTORMING
J’ai décidé de noter toutes les idées qui se passaient par ma tête pour trouver l’intrigue, les héros, la localisation, les noms, la problématique. Depuis le début, j'ai été convaincue d'utiliser les réseaux sociaux que les adolescents utilisent le plus comme un parallélisme entre Narcisse et mon héros. Dans le premier brainstorming réalisé le 2 septembre, j’avais pensé à un garçon qui se sent seul et qui a des problèmes, mais après avoir réalisé qu’être accroché au portable, ne suppose pas avoir une vie tragique.
Au début, j'ai hésité sur le fait de comment intégrer Écho, j’ai pensé à une petite fille qui tombe amoureuse de lui, mais quelques jours après j’ai réalisé que n’est pas nécessaire de montrer une histoire d’amour même si toutefois cette histoire nous parle aussi d’amour d’amitié.
3.
ÉCRIRE LE PREMIER BROUILLON DE L’HISTOIRE
Une fois que j’ai eu mes idées plus claires et définies, j’ai commencé à écrire un premier brouillon de ma propre histoire. Je voulais situer l'histoire dans une forêt comme pour Narcisse et Écho. Au début, je n'étais pas sûre de l'évolution de la relation entre les deux personnages principaux, comme j'étais très indécise, j’ai pensé de laisser l’intrigue ouverte. Je crois qu'au fil de la lecture, chacun peut interpréter l’histoire selon ses propres expériences. Je pense que c’est très fréquent pendant l'adolescence d’avoir des sentiments pour quelqu'un et de ne pas les montrer; devoir les garder en secret et lutter de peur d’être rejeté.
Le premier brouillon a été écrit en catalan, ma langue maternelle et celle avec qui je me sent plus à l’aise et libre de jouer avec les mots. La vérité, c’est qu'avec l'histoire, il a été très facile de lui donner vie. Un soir, j’ai commencé à écrire le début du récit que j’ai fini la nuit même.
4.
DEMANDER L'AVIS D'UN TIERS
Une fois écrit le premier brouillon, j’ai demandé à ma professeure de TDR, Dolors Clota et ma camarade de travail et amie Anna Galisteo, de le lire pour m’en donner une opinion. En conclusion, il y avait un fil conducteur et l’idée était présente, mais je devais être plus concise et donner plus de détails. Lorsque j'écris, j’ai normalement la tendance d’écrire et de décrire d'une façon très générale, parfois trop.
En plus, j’ai demandé l’avis de ma sœur appelée Laia Castellsagué. Comme, j’étais très insécure d’écrire en détail et de créer un bon final, Laia et moi avons lu mon histoire ensemble. Une fois finie la lecture, nous avons essayé de l’imaginer et de la dessiner. Grâce à elle, j'ai pu écrire la scène finale et enrichir mon histoire.
5.
RÉVISER ET CORRIGER LE RÉCIT
Lorsque tu mets le point final à l’histoire, l’heure est arrivée de lire et relire le récit. Nous devons le réviser afin de faire la correction orthographique. Dansce cas, j’ai utilisé le correcteur orthographique en langue catalane appelé Softcatalà . Après les conseils reçus de Dolors Clota et Anna Galisteo pour améliorer et enrichir mon histoire, j'ai essayé de la refaire, arrivant ainsi à écrire finalement Les Dernières feuilles jaunes de l’automne.
6.
TRADUIRE L’ÉCRIT
La méthodologie que j’ai suivie a été d’écrire en langue catalane et de traduire l’histoire en français. En raison que nous sommes des élèves de la filière littéraire de la section bachibac, notre défi a été de le faire totalement en français. Au début, imaginer que je devrais écrire une histoire en français, m’a semblé impossible. Maintenant, je retrouve mon histoire finie et écrite en français.
C’est vrai que le rythme, la prose, la sonorité du texte catalan a été difficile à traduire au français, mais je crois que l’essence du signifié est présente.
7.
TROUVER UN TITRE POUR L’HISTOIRE
Je crois que le dernier pas est le plus difficile, choisir le titre.
J’ai passé beaucoup du temps à penser au titre possible de cette histoire, au début j’ai pensé à À travers moi, en tant que ce titre remet directement à l'évolution et au changement des personnes à travers le temps.
Après j’ai pensé aux caractéristiques que définissent et représentent le mythe de Narcisse et Éco et je crois que je devrais intégrer le couleur jaune comme symbolisme de la métamorphose du mythe.