VERS L'ACHÉRON
Notre recréation du mythe de Philémon et Baucis
Résumé
Vers l’Achéron nous raconte l'histoire d’une famille immigrante quelconque. Une famille appelée Bahaucis quitte son foyer, sa vie, sa culture pour essayer de traverser l’immense mer en cherchant une vie meilleure.
L'histoire est racontée à travers les yeux de la jeune fille de la famille, Ikram. Ils n’obtiendront de l’aide que du couple âgé habitant un humble appartement entre les rues appelés chêne vert et tilleul.
VERS L'ACHÉRON
Écrit par Elisa Castellsagué
Le principal thème qui touche cette histoire c’est l’immigration. Dans ce cas, la famille protagoniste a beaucoup de chance cependant pas toujours les choses se terminent bien. J’ai voulu développer cette histoire sans beaucoup de tragédie et de difficultés pour être fidèle à Philémon et Baucis. De toute manière, nous devons être conscientes que l'immigration est un problème très grave de notre société et normalement nous ne lui donnons pas l’attention nécessaire.
RÉFÉRENCES MYTHOLOGIQUES
Dans cette histoire on peut trouver beaucoup de références mythologiques. J’ai voulu inclure des allusions de la mythologie grecque pour faire la récréation plus réelle et vraisemblante. Pour cette raison, je vous invite à ouvrir cette porte de références et de les lire pour comprendre le vrai sens du récit et connaître un peu plus sur le monde classique.
LE PROCESSUS CRÉATIF
Dans cette section, je veux vous faire connaître le processus créatif que j’ai suivi pour arriver à Vers l’Achéron. Habituellement, nous donnons toute l’importance au produit final cependant après avoir réalisé ce travail de recherche, je me suis rendue compte que ce qui est vraiment important est le chemin, le procès mené à terme.
C’est pour cette raison que je trouve intéressant que vous connaissiez le chemin que j’ai parcouru tout au long de ce travail.
1.
RELIRE LE MYTHE ORIGINAL ET LES RECRÉATIONS QUE NOUS AVONS RECHERCHÉS
Le premier pas pour commencer à écrire une histoire à partir d’un mythe est de le relire directement du livre les Métamorphoses d’Ovide. En plus, j’avais relu les récréations faites sur la musique et les films pour avoir de l'inspiration. Une fois finie la lecture, et avec les idées dans ma tête, c’était le moment d’écrire toutes les possibles idées.
2.
BRAINSTORMING
Le fil conducteur de cette histoire était très clair pour moi. Je dois cependant admettre qu'au premier moment, j’avais pensé aux clochards qui habitent dans les rues, sans domicile. Je voulais créer deux personnages qui habitent l’un devant l’autre. Un dans la rue appelée chêne vert et l’autre, appelée tilleul.
Ils sont expressément situés dans des rues très célèbres et connues afin de pouvoir attirer l’attention de nombreux passants, mais tous passaient son chemin.
La vérité, c’est que je me suis trouvée dans cette situation, à Barcelone, dans la rue Passeig de Gràcia. J’ai vu les gens se promenant sans poser les yeux sur ces personnes, je crois que c’est parce que nous avons normalisé les SDF. Cette première idée ne s’est cependant pas développée dans ma tête, alors je me suis bloquée. Quelques jours après, une autre idée m’est venue à l’esprit, c’est pour cette raison que j'ai noté toutes les idées que j’ai eues pendant ce processus.
3.
PREMIÈRES PENSÉES
Après avoir écrit le résumé du mythe Philémon et Baucis, dans une feuille blanche, j’ai écrit tous les mots qui me sont passés par la tête sur le mythe. Ces premières pensées m’ont permis d'avoir des premières idées sur lesquelles je pourrais écrire.
Cette activité, je l’ai faite un jour en cours de latin. Je crois que c'est une bonne manière de mettre toutes les idées ensemble et commencer à tisser les liens qui m’ont permis développer l’intrigue de mon histoire. C’est curieux comme les deux premiers mots que j’ai écrits, immigrants et clochards, sont les idées qui m’ont accompagnée pendant la réalisation de ma narration.
IGNORANCE
HUMBLE
HOSPITALITÉ
CLOCHARDS
IMMIGRANTS
EGOÏSME
4.
ÉCRIRE LE PREMIER BROUILLON
Cette histoire a été écrite en trois jours. Un jour, je suis allée à la bibliothèque et entourée du silence, du son du clavier et de ma musique, je suis submergée dans mon histoire. Ce jour je ne l’ai pas finie, mais j’avais la structure très définie pour la continuer. Le jour suivant, en cours de géographie, nous avons parlé des immigrants et, c’est pour cette raison que j'ai commencé à sentir le besoin d’écrire. J’ai, doncs, ouvert mon ordinateur et pendant une demi-heure, mes doigts ne se sont pas arrêtés.
5.
DEMANDER L'AVIS D'UN TIERS
Après avoir fini le premier brouillon, j’ai demandé l’avis d’un tiers, Dolors Clota, ma tutrice du TDR. J’écris plutôt rapidement et dans ma tête à l’heure d’écrire, est un tourbillon d'idées. Et peut-être que cette réalité se reflète dans mes histoires. Je dois essayer d'écrire en mettant des idées sur le tableau et après commencer à écrire. En plus, elle m’a conseillé de lire mon récit à haute voix.
6.
RÉVISER ET CORRIGER LE RÉCIT
Après avoir fini d’écrire l’histoire, le moment arrive de relire les fois nécessaires le récit jusqu’à ce que le sentiment de l'avoir conclu apparaisse. Avec la contribution de conseils, j’ai ajouté des éléments à l’histoire qui l’ont enrichie. En plus, j'ai dû la corriger, pour ce faire, j’ai utilisé le correcteur catalan, Optimot.
7.
TRADUIRE L'ÉCRIT
Ensuite, je devrais traduire mon histoire dans la langue française. Je crois que cette étape est une des plus difficiles de notre processus créatif, car nous devons traduire des expressions et la manière d’écrire en catalan, en français. Néanmoins, je crois que nous avons obtenu un résultat très similaire et fidèle à l’histoire en catalan.
8.
CHERCHER DES POSSIBLES TITRES
Finalement, j’ai dû choisir le titre pour mon histoire. Au début, j'ai pensé en Nageant à l’autre monde. En faisant allusion à sillonner la mer pour arriver à cet autre monde et pouvoir avoir une vie meilleure. Tous les possibles titres ont eu une relation directe, traverser la mer en laissant derrière l’enfer duquel ils viennent. J’ai essayé de créer des combinaisons de mots, mais aucune ne me plaisait. Néanmoins, j'ai pensé à donner un nom à cette mer, Achéron, créant ainsi le titre final, Vers l’Achéron.